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L'hypnose ericksonienne, les hypnoses d'hier et d'aujourd'hui

L’Hypnose ericksonienne dans la formation professionnelle de l’institut Noesis

La formation principale sous l’intitulé « Hypnose ericksonienne, Coaching, art de la Communication » se définit sous l’égide de chercheurs et philosophes qui prônent la liberté de penser et la découverte de la singularité. Milton Erickson, Carl Rogers, Stephen Brooks, Ernest Rossi, Ado Huygens, Isabelle Stengers, Gaston Brosseau, Stephen Gilligan, Jean-François Billeter, François Roustang pour ne citer que les principaux. Ces grandes figures intellectuelles et de l'éthique pratique de l'accompagnement guident notre parcours et notre enseignement de l'hypnose au sein de la formation professionnelle.

Le succès de "l’hypnose" peut-être vu sous différents angles : celle de l’hypnose spectaculaire et impressionnante, celle des mythes qu’elle entretient, celle de Milton Erickson maître de l’hypnose dans l’univers thérapeutique qui fait figure de proue de notre enseignement, celle plus proche encore des recherches scientifiques et cliniques d'aujourd'hui et celles, enfin de la rhétorique hypnotique et de l’art de la communication. Dans notre pratique et lors de notre formation, nous ne nous positionnons pas de manière dogmatique pour une "école" d’hypnose ou pour une autre ; nous observons et réfléchissons aux intérêts et raisons de l’hypnose d’hier et d’aujourd’hui. Ainsi, la pratique peut-être tout aussi bien teintée d’une forme d’hypnose très lointaine comme celle de Tchouang-Tseu mise en exergue par le chercheur sinologue Jean-François Billeter - des esquisses de l'hypnose atmosphérique d'Ado Huygens, daseinanalyste et hypnothérapeute - de la vision de l'hypnose observée par les neurosciences (voir Roland Jouvent) – de l’hypnose maïeutique de François Roustang - de l'hypnose classique et du pouvoir de la suggestion, etc.

Quels sont les succès et la force de l’hypnose ericksonienne ?

Ils dépendent de plusieurs facteurs:

  • La motivation du consultant. L’hypnose est une méthode active qui requiert la participation et la volition du consultant ;
  • Le dialogue entre raison et déraison ;
  • Une relation de qualité avec le praticien ;
  • La conscience de soi et la capacité de métacommunication du praticien ;
  • La liberté de pensée du praticien ;
  • Les techniques et stratégies de travail employés...

Au regard de ces facteurs, nous avons mis en relation avec l’enseignement de l’hypnose :

  • le coaching intégratif pour la mise en œuvre des processus cognitifs, un contrat implicite ou explicite, un cadre de travail et une ouverture à divers outils du coaching intégratif;
  • l’art de la communication dirigé sur le langage verbal et non verbal, la rhétorique hypnotique, l’observation et l’écoute, élément incontournables dans le contexte des accompagnements thérapeutiques, personnels et professionnels.

Milton Erickson figure de proue de notre enseignement. Milton Erickson, un thérapeute hors du commun

Milton Hyland Erickson, né le 5 décembre 1901 à Aurum dans le Nevada et décédé le 25 mars 1980 à Phoenix dans l’Arizona a expérimenté très tôt l’autohypnose sans y donner de nom ni de forme. Atteint de poliomyélite à l’âge de dix-sept ans, il a découvert une forme de rééducation mentale agissant sur le physique. Devenu psychiatre et psychologue il pratique l’hypnose des milliers de fois et y consacre de nombreux travaux. Milton Erickson a joué un rôle important dans le renouvellement de l’hypnose clinique ; son approche innovante en psychothérapie se base sur la conviction que le patient possède en lui les ressources, les compétences et grâce aux réseaux des apprentissages, il peut trouver ou créer des solutions aux situations problématiques qu’il rencontre. Au cours de sa carrière, Milton Erickson a entretenu des relations et collaboré notamment avec Margaret Mead, Gregory Bateson, Lawrence Kubie, Aldous Huxley, John Weakland, Jay Haley, Ernest Rossi

Un magicien, un conteur, un thérapeute hors du commun...

Médecin psychiatre de formation, Milton Erickson possède, outre ses spécialités médicales, une très grande culture, il sait s’adapter à chacun. A la frontière du guérisseur, du poète et du magicien comme l’appellent ses collègues, la pratique de ce thérapeute « hors du commun » se caractérise par une approche souple, indirecte et non dirigiste. Le magicien Milton enchante le monde de ses patients qui plongent dans l’état d’hypnose comme dans un rêve aux accents d’une réalité palpable. Maître de l’art de la communication et de l’accompagnement stratégique, ses sourires, son regard, les inflexions de sa voix entraînent le patient dans un voyage hors du territoire de la conscience.

Influences ericksoniennes

Ses travaux sur l’hypnose ont inspiré plusieurs approches thérapeutiques dont l’hypnose éponyme sous le nom d'hypnose ericksonienne; les thérapies brèves issues des recherches de l’école de Palo Alto, les thérapies familiale, les thérapies stratégiques, systémiques ; la programmation neuro-linguistique (PNL) des auteurs Bandler et Grinder, etc. Plusieurs écoles d’hypnose en France et en Europe se réclament de la philosophie Ericksonienne. Ses élèves ou lecteurs Stephen Gilligan, William O’Hanlon, Stephen Lankton, Jeffrey Zeig, Stephen Brooks, Léon Chertok, François Roustang, etc., ont fait perdurer et mis en avant les travaux de Milton Erickson.

Etre ericksonien

Voici une citation d'une conférence que Milton Erickson à donné à Seattle en 1965 :
« Vous ne contrôlez pas le comportement d'une quelconque autre personne. Vous apprenez à le connaître, vous aidez les patients en l'utilisant, vous aidez les patients en le dirigeant de telle façon qu'il rencontre leurs besoins; mais vous ne travaillez pas avec les patients pour atteindre vos propres buts. Le but est leur bien-être, et si vous réussissez à obtenir leur bien-être, vous touchez directement votre propre bien-être ».
La pratique ericksonienne se situe à la frontière d’un accompagnement solide, décidé et de la non ingérence dans les propres décisions du consultant. Pour Carl Rogers qui a influencé Milton Erickson, « L’individu possède en lui-même des ressources considérables pour se comprendre, se percevoir différemment, changer ses attitudes fondamentales et son comportement vis-à-vis de lui-même. Mais seul un climat bien définissable, fait d’attitudes psychologiques facilitatrices, peut lui permettre d’accéder à ses ressources ».

Le travail d’hypnologue

En accompagnant le consultant à entrer en transe, l’hypnotiseur ericksonien le conduit vers une idée, une sensation plus interne en quête de sa réponse. Tel un voyage dans le monde de la Schérie où on ne parvient qu’en songe l’Ulysse pénètre dans un monde parallèle, un autre espace-temps, celui de l’âge d’or, où les richesses abondent. En transe hypnotique on côtoie le monde de l’esprit inconscient, réservoir de ressources affranchi des limites du conscient. Dans cet univers parallèle l’hypnotisé comprend la signification de ces rêves, des symboles, des questions qu’il se pose ; il chemine sur le trajet des signifiants et retrouve la voie qu’il cherche.

L’hypnose ericksonienne pourrait s’apparenter à ce cheminement particulier que connaissent bien les scientifiques : tout commence par une recherche consciente qui n’aboutit pas car les particularités de la question ne correspondent pas aux schémas et références du moment puis, il suffit de laisser un espace, une distance, une vacance de la conscience et une réponse apparaît. La réponse hypnotique est le résultat des apprentissages inconscients (ou de ce que l'on appel en neuroscience du cerveau adaptatif) qui se mettent en action et créent à partir des réseaux d’apprentissage psychiques et physiologiques, des solutions ou des repositionnements existentiels. Le praticien en hypnose ericksonienne accompagne le consultant sur ses propres fleuves ; il est la nef et le patient en est le nautonier. Ainsi la réponse prend sa source dans « l’immense réservoir d’apprentissage », c’est comme si les savoirs, les connaissances, les gestes se réunissaient dans une différente perspective.

Comment obtenir cette réponse ? En « confusionnant », en démobilisant les schémas pour en laisser apparaitre d’autres. Le technicien hypnotiste manie avec brio les suggestions, les métaphores, les formules de type koan, la confusion, la surprise, les paroles d’apaisement, etc. L’art de la communication s’insère dans une conversation normale ou bien dans un contexte magique et plus impressionnant. Le praticien en hypnose ericksonienne observe attentivement, se laisse aller dans la fiction de l’autre, lui renvoie ses paradoxes, le conduit sur son chemin en renforçant le « moi existentiel » du consultant.

Quels sont les dangers de l’hypnose ?

Ce n’est pas une médecine douce, c’est un outil, une pratique existentielle et il convient de l’utiliser à bon escient car, dune part, les idées reçues sur l'hypnose manipulent la suggestibilité et, d'autre part, le praticien doit absolument avoir une posture maïeutique afin que les réponses se dévoilent depuis le propre terrain de la personne. Par ailleurs, jouer à l'apprenti sorcier et tenter de soulager par l’hypnose des maux de ventre qui cachent un problème organique, peut être très dangereux, de même que tenter de soigner des céphalées issues d’une tumeur ou faire fi de troubles psychiatriques. Des hypnotiseurs de foire, de rue ou ceux dont la pratique et l’enseignement n’est pas éthique et déontologique peuvent en se servant de la suggestibilité naturelle des personnes mettre en danger l’intégrité ou la santé de celles-ci. L’hypnose en général et l'ericksonienne en particulier est donc réservée aux praticiens et professionnels ayant suivis un cursus avec des professionnels éthiques et sérieux.

Indications thérapeutiques en hypnose

Attention certains traitements se réalisent seulement sous la direction d’un médecin !

  • Domaine dentaire : préparation à une intervention chirurgicale, peur du dentiste et des soins, perception de la douleur.
  • Périnatalité : préparation et accompagnement à l’accouchement, etc.
  • Addictions et troubles Obsessionnels Compulsifs : tabac, drogue, médicaments, alcool, TCA, anorexie, obésité, succion du pouce, onychophagie, trichotillomanie, boulimie, énurésie, coprorésie, rétention, pollakiurie, etc.
  • Les peurs et troubles dépressifs : anxiété, troubles du sommeil, troubles paniques et compulsifs, état de stress post-traumatique, Etats dépressifs, dépression, déprime, cauchemars et mauvais rêves, etc.
  • Phobies : agoraphobie, claustrophobie, phobies des ascenseurs, de l’eau, de l’avion, de la mort, du vide, du sang, etc.
  • Les douleurs, chroniques ou aiguës : migraine, céphalée de tension, les diverses douleurs résiduelles post-traumatiques ou post-chirurgicales, névralgiques, la fibromyalgie, etc.
  • La plupart des dysfonctionnements appelés couramment psychosomatiques : la sphère allergique cutanée ou respiratoire, les problèmes dermatologiques et digestifs, les palpitations, les troubles gynécologiques, la spasmophilie, les jambes sans repos et toutes les affections dites de civilisation où le patient est atteint d’un mal-être alors que tous les examens médicaux sont normaux, etc.
  • Troubles de structure pathologique avec l'accompagnement obligatoire d'un médecin spécialiste : catatonie, mutisme, obsessions, amnésie, paralysie hystérique, syndrome de Gilles de la Tourette, paranoïa, aphasie, hallucinations, etc.
  • "Maladies" de peau : verrue, acné, névrodermite, psoriasis, etc.
  • Sexologie : comportements déviants (exhibitionnisme, travestisme, nymphomanie), pudeur excessive, anorgasmie, infertilité, impuissance, éjaculation précoce, etc.

Divers

  • Problèmes familiaux, anxiété, crise de panique, asthme, ulcères, dépression, tendances suicidaires. Insomnie, Bégaiement, Syncopes nerveuses, Maladie de Raynaud, hyperhydrose, Hypocondrie, Hoquet, Colère, Jalousie, Irascibilité, Impatience, fatigue, etc.

Indications dans le cadre de l'hypnose de développement personnel et du coaching intégratif

  • Les peurs : timidité, manque de confiance en soi, stress, les troubles de la concentration, de l’attention, angoisse d’examen, etc.
  • Les schémas aliénants dus aux références au passé, à l’éducation, aux interprétations personnelles, etc.
  • La recherche d’évolutions personnelles et professionnelles ou d’adaptation : travail sur la procrastination ; travail pour un meilleur apprentissage de la lecture et de l’écriture, pour la réussite des examens, pour la mémoire, la programmation de projet, la créativité, les performances sportive, la motivation, l’art de communication, la gestion des émotions, la confiance en soi et l’estime de soi, la recherche d’un emploi, les transformations de vie professionnelles, etc.

Divers :

  • problèmes familiaux, anxiété, Colère, Jalousie, Irascibilité, Impatience, fatigue, etc.

Quelques définitions de l’hypnose

On pourrait commencer par définir l’hypnose avec François Roustang comme : Un état de « veille paradoxale ». Non pas un rêve endormi mais un rêve éveillé durant lequel les sens et l’esprit rencontrent d’autres probabilités d’existence.

  • British Medical Association (1955). C'est un état passager d’attention modifiée chez le sujet, état qui peut être produit par une autre personne et dans lequel divers phénomènes peuvent apparaître spontanément, ou en réponse à des stimuli verbaux ou autres. Ces phénomènes comprennent un changement dans la conscience et la mémoire, une susceptibilité accrue à la suggestion et l’apparition chez le sujet de réponses et d’idées qui ne lui sont pas familières dans son état d’esprit habituel. En outre, des phénomènes comme l’anesthésie, la paralysie, la rigidité musculaire et des modifications vasomotrices, peuvent être dans l’état hypnotique produits et supprimés.
  • L’Encyclopédie médicale de Russie (1982) État artificiel particulier de l’homme, produit par la suggestion, qui se distingue par une sélectivité particulière des réactions et se manifeste par une augmentation de la réceptivité à l’action psychologique de l’hypnotiseur et la diminution de la sensibilité aux autres influences.
  • L’Encyclopaedia Britannica (1999, définition de Milton Erickson) Un état psychologique spécial avec certains attributs physiologiques, ressemblant superficiellement au sommeil et indiqué par un fonctionnement de l’individu à un niveau de conscience autre que l’état conscient ordinaire. Cet état se caractérise par un degré de réceptivité et de réponse accrus dans lequel il est donné autant de signification aux perceptions empiriques intérieures qu’il en est généralement donné à la seule réalité externe.
  • Hyppolyte Bernheim (1886) : " La seule chose certaine, c’est qu’il existe chez les sujets hypnotisés ou impressionnables à la suggestion une aptitude particulière à transformer l’idée reçue en acte. A l’état normal, toute idée formulée est discutée par le cerveau qui ne l’accepte que sous bénéfice d’inventaire; perçue par les centres corticaux, l’impression se propage, pour ainsi dire, aux cellules des circonvolutions voisines; leur activité propre est mise en jeu; les diverses facultés dévolues à la substance grise de l’encéphale interviennent; l’impression est élaborée, contrôlée, analysée par un travail cérébral complexe qui aboutit à son acceptation ou à sa neutralisation; l’organe psychique oppose, s’il y a lieu, son veto a l’injonction. Chez l’hypnotisé, au contraire, la transformation de l’idée en acte, sensation, mouvement ou image, se fait si vite, si activement, que le contrôle intellectuel n’a pas le temps de se produire; quand l’organe psychique intervient, c’est un fait accompli qu’il enregistre souvent avec surprise, qu’il confirme par cela même qu’il en constate la réalité, et son intervention ne peut plus l’empêcher (…) Le mécanisme de la suggestion, en général, peut donc se résumer dans la formule suivante : accroissement de l’excitabilité réflexe idéomotrice, idéosensitive, idéosensorielle".
  • Milton Erickson (1980). "Un état de conscience dans lequel vous présentez à votre sujet une communication, avec une compréhension et des idées, pour lui permettre d’utiliser cette compréhension et ces idées à l’intérieur de son propre répertoire d’apprentissages".
  • Daniel Araoz (1982). "Un état dans lequel les facettes mentales critiques sont temporairement suspendues, et où la personne utilise principalement l’imagination ou les processus de pensées primaires. Le niveau d’hypnose, sa “profondeur”, dépend du degré d’implication imaginaire".
  • André Weitzenhoffer (1988). "Précisons que les états de transe seraient un sous-groupe des EMC ; les états hypnotiques étant eux-mêmes un sous-groupe des états de transe. (NDR : on peut donc être “en EMC” sans forcément être “en transe”, comme on peut être “en transe” sans être forcément en état d’hypnose)".
  • Jean Godin (1991). "C’est un mode de fonctionnement psychologique dans lequel un sujet, grâce à l’intervention d’une autre personne, parvient à faire abstraction de la réalité environnante, tout en restant en relation avec l’accompagnateur. Ce ” débranchement de la réaction d’orientation à la réalité extérieure”, qui suppose un certain lâcher-prise, équivaut à une façon originale de fonctionner à laquelle on se réfère comme à un état. Ce mode de fonctionnement particulier fait apparaître des possibilités nouvelles : par exemple des possibilités supplémentaires d’action de l’esprit sur le corps, ou de travail psychologique à un niveau inconscient".
  • Léon Chertok (1979). "L’état hypnotique apparaît donc comme un état de conscience modifié, à la faveur duquel l’opérateur peut provoquer des distorsions au niveau de la volition, de la mémoire et des perceptions sensorielles - en l’occurrence dans le traitement des informations algogènes (de la douleur)".
  • David Spiegel. "C'est un état d'attention très centrée (focused) avec une conscience de l'environnement réduite et une réceptivité élevée aux suggestions. Il s'agit d'un état très similaire à celui de devenir absorbé dans un bon film ou un bon roman dans lesquels la personne entre dans un monde imaginaire et suspend sa conscience du monde environnant. Cet état peut exercer une influence puissante sur le corps et l'esprit. Si par exemple, sous hypnose, on exhorte un patient qui souffre d’une douleur en formulant des suggestions quasi directes de redirection de sensation, la localisation de l'anesthésie dans le cerveau change du cortex somatosensoriel au gyrus cingulé antérieur. Contrairement à ce qui se produit dans l'effet placebo, ce ne sont pas les opiacés naturels de l'organisme qui sont impliqués mais les circuits de la dopamine".
  • François Roustang. "La « veille paradoxale » offre différents bénéfices et permet, d’accéder à une position particulière que l’on pourrait nommer la disposition ». La disposition est « l’acceptation d’une chose et de son opposé » : la capacité de faire pour ne pas faire, de lâcher prise, de ne pas ou plus sentir une seule sensation pour se laisser habiter par toutes les sensations. C’est « comme une disponibilité à l’égard de n’importe quel futur, comme une ouverture qui s’émerveille de tout et ne s’étonne de rien ». Il s’agit donc d’être simplement présent à soi-même et au monde pour oublier le changement et s'absorber dans soi".
  • Pour les neurosciences : Il y a deux modes de fonctionnement du cerveau : le mode mental automatique et mode mental adaptatif. Le mode mental automatique pourrait être assimilé au « conscient ».  Il dépend des zones néolimbiques et permet d’agir rapidement, automatiquement, précisément dans un contexte habituel avec des gestes appris, répétitifs et de routine. Il est efficace mais limité à ses habitudes et n’aime pas le changement. La zone néolimbique est le siège de l’éducation, de la culture, des croyances, des certitudes, des connaissances prêtes à l’emploi. Le mode mental adaptatif ou mode préfrontal dépend de son côté de la zone correspondant au néocortex préfrontal. Il peut être assimilé à « l’inconscient ». Cette zone est le territoire le plus jeune du cerveau humain, mais aussi la plus évoluée. Elle a la particularité de se développer progressivement depuis la naissance pour devenir mature à l’âge adulte. Ce mode mental adaptatif permet de gérer des situations difficiles, complexes ou même « inconnues ». Il peut-être considéré comme le siège du raisonnement, de l’intuition et de la créativité. Ces deux modes mentaux fonctionnent de manière complémentaire. Le mode automatique permet de gérer les situations simples et répétitives de la vie de tous les jours et le mode adaptatif permet de travailler sur les situations complexes et difficiles à gérer.